Fannie Valois-Nadeau, ancienne stagiaire postdoctorale au CELAT, organise avec Karine Bellerive et Line Grenier la demi-journée d’étude Les temps qui nous préoccupent. L’activité se tiendra le vendredi 25 novembre, de 13 h à 16 h 30, au pavillon Paul-Gérin-Lajoie de l’UQAM (local N-8150).
Programme
« Militantismes et transmission »
Michèle Charpentier, Celina Van Dembroucke (CELAT) & Marie-Lise Drapeau-Bisson
« Musicking et temporalités »
Joëlle Bissonnette & Line Grenier
« Matérialités et héritage »
Fannie Valois-Nadeau (CELAT) & Karine Bellerive
Présentation de l’activité
« Cette demi-journée d’étude vise le partage de réflexions sur des enjeux de vieillissement, de transmission et de mémoire. L’objectif consiste à explorer les enchevêtrements de ces processus temporels complexes, parfois dissonants, parfois synchrones, qui laissent entrevoir le spectre de la disparition et du changement, tout comme celui de la continuité et du projet à poursuivre. Vieillir, perdurer, c’est entre autres rendre et maintenir présents des objets, récits, valeurs, engagements, modes d’expression, souvenirs, technologies, etc. associés à des passés ainsi qu’à des futurs envisagés. Il s’agira de réfléchir ensemble aux temps qui nous préoccupent (times we care about), à ce qui nous importe, c’est-à-dire à ce que nous souhaitons voir – ou non – traverser le temps. Porter attention à ce qui accompagne, marque et façonne les existences et expériences singulières des individus, des groupes et des collectivités permettra de témoigner des solidarités, des vulnérabilités, des tensions et des résiliences qui participent de ces enchevêtrements et d’apprécier les objets et les pratiques de care et de transmission qui contribuent, dans un contexte sociohistorique particulier, à leur donner forme. Les échanges contribueront à mettre en lumière la diversité et la complexité des trajectoires de vieillissement, des dynamiques de transmission et des pratiques de mémoire; de même que les rapports de pouvoir, les processus de négociation et de résistance au coeur de ces enchevêtrements temporels. »