Activités

École d’été Pratiques et politiques en contexte interculturel

Type d'activité : École d'été
Dates de l'activité : 3 juillet 2023 au 8 juillet 2023
Lieu : Université de Montréal

Du 3 au 8 juillet 2023, le LABRRI vous invite à la 9e édition de son école d’été Pratiques et politiques en contexte interculturel, animée par Marianne-Sarah Saulnier, Anthony Grégoire (ancien membre étudiant du CELAT) et Bob White (CELAT). Cette école s’adresse aux professionnel-les concerné-es par les questions d’interculturalisme : intervenant-es, praticien-nes, décideur-euses, gestionnaires d’institutions publiques et privées, ONG, OBNL, associations ou ordres professionnels, municipalités, etc.

Inscription à la formation entière ou à certains blocs thématiques : https://catalogue.praxis.umontreal.ca/Web/MyCatalog/ViewP?id=6kRjS55O55zOVgg7WJgNyA%3d%3d&pid=ffq7JXcbr822Wh5ppltTJA%3d%3d

Renseignements : https://labrri.net/inscriptions-en-cours-pour-lecole-dete-du-labrri-sur-les-pratiques-et-politiques-en-contexte-interculturel-2/

Présentation
« Bien qu’il n’ait jamais fait l’objet d’une politique formelle, plusieurs observateurs pensent que l’interculturalisme québécois répond au contexte et aux besoins spécifiques du Québec (Rocher et White, 2014). Par ailleurs, à l’échelle internationale, le Québec est de plus en plus vu comme un foyer de la pensée interculturelle. Malgré ces reconnaissances, il reste à expliquer le sens de l’interculturalisme sans en réduire les dynamiques au seul fait de l’immigration et de l’interethnique. Les dynamiques dites “interculturelles” sont vécues à plusieurs échelles, à l’intérieur de nos foyers comme dans nos milieux de vie (travail, espaces publics, etc.). Ces dynamiques sont parfois source d’harmonie et de compréhension mutuelle; elles peuvent être aussi une source de tensions sociales et de discrimination. Dans tous les cas, ces dynamiques sont complexes et doivent aujourd’hui être abordées en fonction d’expériences et de vécus différents où peuvent se conjuguer aussi différents points de vue, différentes approches. Parce qu’elles reposent aussi sur des enjeux de pouvoir, elles doivent aussi être entendues à travers le prisme de l’intersectionnalité et des outils qui lui sont associés. D’où le besoin d’un cadre d’analyse critique pour essayer de comprendre le sujet et offrir des ressources adéquates à défaut de pouvoir cerner complètement un champ aussi dense et complexe.

La visée de cette école d’été est d’expliciter la complexité du terme “interculturel” comme réalité sociale et tradition de pensée. Comprendre l’interculturel exige de penser au-delà des polarités catégorielles entre société d’accueil et immigrants, culture dominante et communautés ethnoculturelles, majorité et minorité, etc. Pour ce faire, le présent séminaire s’inscrit dans une perspective interdisciplinaire, mettant de l’avant la nécessité d’une multitude d’approches issues de différentes disciplines (anthropologie, philosophie, psychologie, histoire, science politique, études féministes, travail social, science des religions, etc.). Différents intervenants provenant de milieux diversifiés viendront partager leurs expériences en milieux académique, municipal et communautaire. À travers différentes lunettes, l’interculturel sera donc abordé au fil des séances selon diverses théories et intersections afin de témoigner de différentes approches de l’interculturel, de différentes visées de l’interculturel, de différentes applications de l’interculturel et de différents vécus en contexte interculturel. »

Objectifs

  • Expliquer les facteurs historiques qui ont contribué aux dynamiques interculturelles de la société québécoise contemporaine.
  • Décrire la complexité des dynamiques interculturelles à partir d’une analyse de différentes situations et de pratiques en contexte pluriethnique.
  • Identifier et évaluer l’impact de différentes intersections dans un phénomène de dynamiques interculturelles.
Membres du CELAT concerné-es : Bob White
Membres étudiant-es du CELAT concerné-es : Anthony Grégoire