Le CELAT a le grand plaisir d’accueillir Thomas Mouzard, docteur en anthropologie, chargé de mission ethnologie et patrimoine culturel immatériel au ministère de la Culture (direction générale des Patrimoines et de l’Architecture), France. Il offrira la conférence « L’ethnologie impliquée et la politique publique du patrimoine culturel immatériel » le jeudi 9 octobre, de 12 h à 13 h, à l’Université Laval (salle DKN-5168) et sur Zoom. À ne pas manquer!
Inscription à la réunion Zoom :
https://ulaval.zoom.us/meeting/register/QqQ3nULES2uT1k_8aOZpjw
Résumé de la conférence
« À travers cette présentation, je souhaite expliquer ce que recouvre le patrimoine culturel immatériel (PCI) en tant qu’élément culturel et en tant que pratique de patrimonialisation. Je souhaite par la suite indiquer comment et dans quelle mesure l’anthropologue peut s’impliquer dans la politique publique du PCI, patrimoine qui est en mutation constante dans un monde en transition, ce qui ouvre la voie à de nouvelles possibilités. Anthropologue chargé de mission en ethnologie et PCI au ministère de la Culture en France, j’assume une position qui se construit à la fois sur l’évolution de l’administration des politiques publiques et sur les acquis progressifs et transformateurs des sciences humaines et sociales (ontologiques, éthiques, transdisciplinaires). »
Biographie du conférencier
Thomas Mouzard est docteur en anthropologie, chargé de mission ethnologie et patrimoine culturel immatériel au ministère de la Culture (direction générale des Patrimoines et de l’Architecture) en France. Après une thèse sur la créativité rituelle comme matrice d’intersubjectivité (Madagascar) soutenue en 2011, il travaille en Guyane française, de 2012 à 2018, pour la commune de Awala-Yalimapo en tant que chargé de mission patrimoine, puis à la direction des affaires culturelles en tant que conseiller à l’ethnologie et pour les communes de l’intérieur. En poste depuis 2018 en administration centrale, il a pour mission d’articuler le soutien à l’ethnologie de la France et à l’anthropologie du patrimoine avec la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Se poursuit ainsi une recherche à l’interface entre politiques culturelles et cultures vécues, à des fins documentaires, réflexives et prospectives.

