Notre membre Raphaël Gani organise en février trois conférences en éducation, présentées par le CRIFPE.
CONFÉRENCE DE BRIGITTE CAULIER – 7 février 2024
Brigitte Caulier, professeure associée au Département des sciences historiques de l’Université Laval et chercheuse au CIEQ, fera une présentation intitulée « Entrer dans la classe, entrer dans l’histoire : l’école au Québec, un atlas » le mercredi 7 février, de 11 h 30 à 12 h 30 à l’Université Laval (pavillon des Sciences de l’éducation, salle TSE-857) et en ligne. Lien de la réunion Teams.
Résumé de la conférence
« Donner à lire une synthèse en histoire arrive à des moments bien précis du développement de la recherche. Pour ouvrir un chantier, les historiens et les historiennes posent d’abord des jalons. Leur travail pionnier propose une vision générale du développement d’une institution, l’école en l’occurrence. À l’autre bout, après des années de recherche poussées, mais souvent cloisonnées, le besoin de synthétiser les connaissances acquises s’impose. C’est dans cette perspective qu’un volume de l’Atlas historique du Québec a été consacré à l’école, une entreprise essentiellement collective qui a mobilisé 27 chercheurs et chercheuses. On présentera le volume en soulignant, entre autres, la démarche fondamentale qui a sous-tendu le projet, les défis pédagogiques pour rejoindre le grand public et les retombées d’une synthèse sur les questionnements actuels concernant l’école et l’éducation. »
CONFÉRENCE DE STÉPHANE BOULÉ – 21 février 2024
Stéphane Boulé, professeur de français et auteur, offrira la conférence « Profs au long cours. Faire l’école, être utile et cultiver la flamme » le mercredi 21 février, de 11 h 30 à 12 h 30, à l’Université Laval (pavillon des Sciences de l’éducation, salle TSE-182) et en ligne. Lien de la réunion Teams.
Résumé de la conférence
« Il est urgent de trouver des solutions pérennes au décrochage massif qui fragilise aussi bien la profession enseignante que le système scolaire du Québec, tout en protégeant la flamme qui anime les femmes et les hommes qui ont choisi de consacrer leur vie à l’éducation des jeunes. Pour ce faire, il faut certes améliorer les conditions extérieures d’exercice de la profession régies par les universités, les instances gouvernementales et les gestionnaires du réseau scolaire, mais il est aussi primordial de miser sur les conditions intérieures les mieux adaptées aux défis du quotidien. »
Notice biographique du conférencier
Stéphane Boulé enseigne le français dans une école secondaire près de Québec et collabore aux contenus pour Alloprof. En 2005, il publie un essai, Vivre l’école comme on aide le pin blanc. De 2007 à 2009, il collabore au magazine spécialisé Parents Ados où il signe des chroniques sur l’éducation. En 2009, il reçoit le prix Excellence des Éditions de la Paix pour le roman jeunesse La Petite Odyssée du garçon dans l’escalier. À l’ombre des feuilles, publié en 2014, est son premier roman destiné à des lecteurs adultes. Avec Profs au long cours, un essai de Réparation, il met sa longue expérience de prof à contribution pour proposer quelques clés aux défis que représente le fait de durer dans cette profession.
CONFÉRENCE DE XAVIER ST-PIERRE – 28 février 2024
Xavier St-Pierre, chargé de cours et doctorant en éducation à l’Université du Québec à Trois-Rivières, discutera de « La mise en scène de la neutralité à l’école et la logique d’effacement du colonialisme de peuplement au Québec » le mercredi 28 février 2024, de 11 h 30 à 12 h 30, à l’Université Laval (pavillon des Sciences de l’éducation, salle TSE-373) et en ligne. Lien de la réunion Teams.
Résumé de la conférence
« À partir d’un travail de recherche sur la présentation du rôle d’enseignant-es non autochtones en rapport au colonialisme, la présentation de Xavier St-Pierre portera sur la manière dont sont définis les rapports entre Autochtones et non-Autochtones au Québec. La présentation permettra de discuter des manifestations de la logique d’effacement du colonialisme de peuplement (Veracini, 2011) à partir d’une analyse de la mise en scène de la neutralité à l’“école des colons”. »