Vous être invité-es à assister à la table ronde « Ce qui persiste de ce qui disparait : écrire le territoire », qui se déroulera le mercredi 13 novembre à 11 h à l’UQAM (pavillon Judith-Jasmin, salle J-4225). Animée par Soline Asselin, l’activité réunira les écrivain-es et chercheur-ses Frédérick Lavoie, Katharina Niemeyer (CELAT), Magali Uhl (CELAT) et Jonathan Hope.
Présentation de l’activité
« Devant les puits contaminés du Bangladesh, la disparition du pluvier siffleur des îles-de-la-Madeleine, la dévastation des écosystèmes de la forêt boréale, que peuvent la création, le journalisme et la recherche? Avec Magali Uhl, Katharina Niemeyer (Solastalgies créatrices), Jonathan Hope (Réécrire la forêt boréale) et Frédérick Lavoie (Troubler les eaux), nous nous demanderons ce qu’on découvre quand on prend le temps d’“écouter les fonds marins”, comment “resémiotiser” des données en un texte littéraire et pourquoi il importe de considérer faire “une interview avec un crocodile”. Par des écritures et des langages plastiques qui se forment, se déforment et s’informent à même le territoire, ces projets cherchent à préserver quelque chose de la disparition en cours tout en imaginant des futurs pour les humain-es et les plus-qu’humain-es qui cohabitent sur ces terres vacillantes. Cette table ronde, organisée par Catherine Cyr, Cassie Bérard et Jonathan Hope, et préparée et animée par Soline Asselin, sera l’occasion de réfléchir aux potentiels créatifs et réflexifs de l’incertitude et de l’hésitation dans l’écriture de territoires fragilisés par les changements climatiques, de même qu’aux possibilités d’expérimentations qui naissent de collaborations inédites. »