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Conférence de Ségolène Vandevelde « Archéologie, archéométrie et géosciences pour accéder aux temporalités des activités humaines »

Type d'activité : Conférence
Date de l'activité : 12 décembre 2024
Lieu : Laboratoire Géosciences Environnement Toulouse (salle Boussineq, A022) et sur Zoom

Ségolène Vandevelde, stagiaire postdoctorale du CELAT affiliée à l’Université du Québec à Chicoutimi, présentera la conférence « Archéologie, archéométrie et géosciences pour accéder aux temporalités des activités humaines » ce jeudi 12 décembre à 11 h, heure de Toulouse / 5 h, heure du Québec au laboratoire Géosciences Environnement Toulouse (salle Boussineq, A022). Les personnes qui le souhaitent peuvent arriver plus tôt pour échanger autour d’un café. La conférence sera également diffusée sur Zoom.

Lien de la réunion :  https://cnrs.zoom.us/j/96452406801?pwd=syp8WLaCzwjozJhoweOwk0qWiLubip.1

Résumé de la présentation : « L’étude des sociétés passées requiert la compréhension de leur organisation sociale, qui s’inscrit, entre autres, dans les schèmes de mobilité et les dynamiques d’occupation des sites. L’accès à ces données nécessite une résolution temporelle élevée qui est souvent inaccessible aux archéologues, dont les assemblages se forment généralement sur le long terme. Afin d’atteindre une résolution temporelle plus fine, mes travaux se concentrent sur le développement de nouvelles approches micro-chronologiques. Présents dans les grottes et abris, les spéléothèmes (au sens large : stalactites, stalagmites, encroûtements pariétaux, etc.), formés de doublets annuels, offrent une mesure précise du temps et sont directement datables (par U/Th et 14C). Ils sont prisés pour les études paléoenvironnementales et, lorsqu’ils enregistrent des traces anthropiques comme des pigments ou de la suie, ils deviennent d’excellentes archives archéologiques des activités humaines. Grâce à la caractérisation des traces anthropiques et l’analyse de leurs temporalités d’enregistrement par l’analyse géochimique des spéléothèmes, il devient possible de documenter la fréquence d’occupation des sites (en nombre d’occupations par an), la durée des phases d’occupation (quelques années, quelques dizaines d’années, un siècle, ou plus), la saisonnalité et les rythmes de ces occupations. Cette approche peut également être adaptée aux sites ornés du Québec. Des analyses géochimiques à haute résolution des croûtes de silice sont par exemple ici envisagées comme un moyen d’identifier de nouveaux chronomètres pour discuter de la temporalité de la création des figures peintes. »

Membres du CELAT concerné-es : Ségolène Vandevelde